NoteOfHope - Femmes déterminées !

Femmes déterminées !

Quand la détermination dépasse l’opposition !

J’aimerais prendre quelques minutes avec vous pour partager une tranche de vie de trois femmes de la bible, qui, bien que vivant à des époques différentes, ont toutes trois un point en commun : transcender une situation négative ou défavorable en y opposant une attitude positive, dont l’impact a changé la donne de façon significative dans leur vie.

La première de ces femmes est Anne, la mère de Samuel. Je veux m’attarder sur le célèbre épisode dans le temple où, alors qu’elle pleure devant Dieu en lui adressant sa prière, le prophète Eli, plein de bonnes intentions, lui prête un état qui n’est pas le sien. 1 Samuel 1 v.14 : « Jusques à quand seras-tu dans l’ivresse? Fais passer ton vin. Anne répondit: Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante; mais je répandais mon âme devant l’Éternel. Ne prends pas ta servante pour une femme pervertie, car c’est l’excès de ma douleur et de mon chagrin qui m’a fait parler jusqu’à présent. » Dieu merci, Eli a eu la clairvoyance et l’humilité de reconnaître son erreur en lui apportant alors une parole d’encouragement.

« Je ne « suis » pas les intentions que tu me prêtes »

Ce qui attire mon attention dans cette histoire, c’est le courage et la détermination de Anne. Non seulement elle ne se laisse ni intimidée ni réduire par les paroles d’Eli, mais en plus elle le lui fait savoir. Elle n’est pas partie en baissant la tête, genre petite chose fragile : « Personne ne me comprend, même dans la maison de l’Eternel.. Je suis vraiment une pauvre malheureuse etc. » Mais au contraire, elle réagit à chaud en signifiant au très sage sacrificateur du moment que « désolée monsieur mais tu es carrément à côté de la plaque ! » et plutôt que jouer la femme outrée genre « c’est un scandale qu’un homme de votre rang etc etc.. », elle va jusqu’à légitimer son attitude, sûre d’être dans son bon droit.. Alors qu’elle n’y était décidément pas obligée. Wow.. quelle femme !

La deuxième femme, c’est Abigaïl, au moment où elle décide de ne pas tenir compte de la décision de son mari et de reprendre la situation en main. 1 Samuel 25 v.18 : « Abigaïl prit aussitôt deux cents pains, deux outres de vin, cinq pièces de bétail apprêtées, cinq mesures de grain rôti, cent masses de raisins secs, et deux cents de figues sèches. Elle les mit sur des ânes, et elle dit à ses serviteurs: Passez devant moi, je vais vous suivre. Elle ne dit rien à Nabal, son mari. Montée sur un âne, elle descendit la montagne par un chemin couvert; et voici, David et ses gens descendaient en face d’elle, en sorte qu’elle les rencontra. » Double défi pour elle : braver l’autorité de son mari, qu’elle savait instable et colérique, et affronter David, vexé et remonté comme une pendule contre la réaction dudit mari. Bienvenue au cœur des égos en ébullition ! Et pourtant elle fait le job, droite dans ses bottes, sûre que sa réaction est exactement celle à avoir. Et effectivement...

« Je ne confronte pas ton acte manqué, je pose derrière un acte que je sais juste »

Ce que je retiens de l’attitude de cette femme, c’est qu’elle non plus n’a pas subi la situation, en parfaite-épouse-soumise-qui-se-respecte, mais qu’au contraire, elle a eu le courage de faire ce qu’elle estimait juste, sans même en parler à son mari. Et elle est tellement sûre d’être dans le vrai avec son geste qu’elle l’assume jusqu’au bout en allant le raconter à son mari quand celui-ci a récupéré ses esprits, et, surtout, en prenant le risque de devoir subir sa colère. Mais ouf.. une fois encore, Dieu fait grâce !

La troisième femme dont je veux parler, c’est la femme syro-phénicienne. Cette femme qui a sollicité Jésus pour la guérison de sa fille et à qui Jésus a répondu : « Laisse d’abord les enfants se rassasier; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. Alors il lui dit: à cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. » Marc 7 v.27 à 29. Wowowo… excusez du peu, cette femme répond à Jésus himself ! Là où d’autres auraient baissé la tête et seraient partis penaudes en se disant « bon ben si même Jésus ne peut pas m’aider alors à quoi bon… », elle rebondit sur la parole de Jésus pour plaider sa cause, et surtout celle de sa fille, sans rien lâcher.

« Je vais au bout de ta pensée pour démontrer le bien-fondé de ma demande »

Bien évidemment Jésus voulait simplement tester sa foi et sa détermination vu qu’Il savait à l’avance ce qu’elle répondrait. Mais avec sa réaction à chaud, elle aussi refuse de se laisser intimider et elle aussi nous enseigne sur le fait que, quand je sais que je suis dans mon bon droit pour faire ce que je sais être juste, alors ça peut être aussi ma décision de me donner une ligne de conduite et de m’y tenir, indépendamment de l’approbation de mon entourage.. Mari compris.. Serviteur de l’Eternel compris.. Parole défiante de Dieu comprise...

Pour moi, l’enseignement commun à ces trois femmes, déterminées et entreprenantes, se résume à ceci : selon comment je me considère, en tant que femme, et selon que j’ai conscience ou pas des enjeux qui sont liés aux demandes qui me tiennent à cœur, alors mes décisions, mes paroles et mes réactions ne seront pas les mêmes et, encore plus important, auront un effet tout autre sur les conséquences de ce que j’entreprendrai ou pas. Car, pour rappel, in fine, Anne a donné le jour à Samuel qui est devenu à son tour sacrificateur de l’Eternel. L’époux déséquilibré d’Abigaïl est décédé et David lui a proposé de devenir son épouse. Le démon a quitté la fille de la femme syro-phénicienne sur la parole de Jésus, pourtant à distance…

En d’autres termes, ce qui me tient fortement à cœur et que je m’apprête à lâcher faute d’approbation extérieure est peut-être précisément la semence de la bénédiction que Dieu prévoit de déployer sur ma vie.

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Qui est l'auteur ?

Carole a été au contact de l'évangile à l'âge de 9 ans. Aujourd'hui, elle en a 44. Son cheminement avec Dieu lui a appris à cultiver et développer des valeurs telles que la résilience, la tolérance, l'accueil et le respect du rythme de chacun (saisons de vie). Passionnée de relations humaines et de développement personnel, elle vit plusieurs vies en une : dans son engagement chrétien comme dans sa vie professionnelle, elle a changé de casquettes au fil des années pour explorer au mieux ce qu'elle pense avoir identifié dans son ADN que son Papa du ciel lui a confié : écouter, encourager, former et équiper, mais aussi écrire, lire, analyser et concevoir. Elle est  aujourd'hui travailleuse indépendante en tant que coach de vie, rédactrice, formatrice et conseillère en insertion professionnelle. Ces différentes casquettes combinées lui apportent une réelle richesse dans son accompagnement, qu'il soit individuel ou collectif. Son cœur de métier étant depuis 2009 le coaching de vie, elle accorde un intérêt tout particulier à des thèmes tels que l'estime de soi ou l'identification de son potentiel. De fait, ça dépasse largement son contexte professionnel pour déborder sur les relations avec son entourage, chrétien ou laïc.

Pour en savoir plus sur Carole, vous pouvez consulter ces deux sites :

Coaching : http://des-mots-pour-le-dire.com/
Rédaction : http://caroleribo.wixsite.com/redactrice